24 Août 2023 | Vidéos chirurgicales

Lorsque l’on souhaite promulguer une vidéo chirurgicale pédagogique en ligne, l’étape de la création d’un teaser n’est pas à négliger : c’est lui qui offrira une première vision, qui donnera à un internaute l’envie de regarder la vidéo. La vidéo chirurgicale répondant à ses codes particuliers, il en est de même pour ses teasers.

Attirer l’oeil

Promouvoir une vidéo avec un teaser est l’un des meilleurs moyens de la rendre visible à plus de personnes.

Il peut y avoir de nombreuses raisons à vouloir promulguer une vidéo chirurgicale sur Internet. La principale : augmenter sa visibilité, pour accroître sa portée pédagogique auprès d’une audience cible élargie.

Le teaser est un outil très puissant pour atteindre cet objectif, diffusable sur les réseaux sociaux, des groupes de discussion instantanée (de professionnels ou d’internes) ou lors d’événements spécifiques (conférences, séminaires…). Souvent esthétique, long de quelques dizaines de secondes maximum, il reprend les parties les plus intéressantes de la vidéo, l’habille d’un texte attractif, d’une voix-off dynamique ou d’une musique intrigante, afin de donner envie à l’internaute de cliquer pour voir la vidéo en entier. 

Mais, comme tout le reste, ce format répond lui aussi à quelques codes, certains particuliers au format de la vidéo chirurgicale. Cet article revient sur les spécificités de ce genre nouveau, avec en prime des clés pour bien réussir le sien.

 

Le teaser, un outil gratuit pour booster une vidéo chirurgicale

On le diffuse souvent sur des plateformes d’hébergement de contenus vidéo (Youtube, Vimeo, Dailymotion) ou sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Twitter…).

Dans le cas de la vidéo chirurgicale, on peut convenir que les personnes ciblées sont des internes, étudiantes et étudiants en formation continue, ainsi que des chirurgiennes et chirurgiens souhaitant acquérir de nouveaux savoirs ou enseignant à des élèves.

On peut également avancer que, d’un point de vue professionnel, la plupart d’entre eux utilisent des outils tels que LinkedIn, X (anciennement Twitter) ou Facebook. La probabilité de les atteindre via Tiktok, par exemple, un nouveau réseau social, est particulièrement faible.

Réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont idéaux pour diffuser nativement (par une vidéo dédiée au réseau) le teaser d’une vidéo.

Le storytelling : une discipline du teaser

Le storytelling est l’arme principale des communicants. Et, sans chercher à mettre en place une stratégie marketing poussée, cette pratique reste intéressante à mettre en application pour créer un bon teaser, bien construit et attractif.

Gratuit, également appelé « mise en récit » en France, le storytelling c’est l’art de raconter. Présentation d’un produit, mise en avant d’un événement, introduction de l’histoire d’un film, construction d’un reportage… ou dans notre cas, valorisation d’une vidéo chirurgicale.

Il s’agit d’une discipline. Certaines personnes en font leur métier et travaillent leur plume au quotidien, en utilisant les codes de la psychologie humaine et en développant leur style avec soin et recherche.

Créer un storytelling demande du temps, de la réflexion et de la pratique. Mais, avec quelques clés et beaucoup de patience, raconter l’histoire peut devenir plus facile, instinctif… et amusant !

 

Des éléments pour « teaser » une histoire

Un teaser efficace doit trouver l’équilibre, afin de révéler ni trop ni trop peu d’informations concernant la vidéo qu’il valorise. Pour réaliser cet objectif, plusieurs éléments clés entrent en jeu.

  • Des images fortes et impactantes. Idéalement, elles sont cohérentes entre elles, et pourraient se suffire uniquement à elles-mêmes.
  • Une narration dynamique, avec des mots précis, et des tournures de phrases courtes, incisives, le tout minutieusement choisi. Chaque élément a son utilité ; chaque verbe, adverbe, virgule est important. Ne pas oublier d’aborder les 5Q : quoi ou qui, comment, quand, où et pourquoi.
  • Une bande-son qui accompagne l’objectif de la vidéo (ici, pédagogique) et qui suscite la curiosité. Elle accompagne par son intensité et son rythme le propos du teaser.
  • Si nécessaires, des textes pertinents, utilisés avec parcimonie.

Dans le cas de la vidéo chirurgicale, pas besoin de trouver de nouvelles images ou de créer une nouvelle voix-off : l’idée est simplement de reprendre les passages les plus pertinents de la vidéo déjà montée, afin d’en proposer un bref condensé.

Avertissement

Intégrer un avertissement dans le teaser est essentiel pour prévenir le visionnage par un public non-averti.

La vidéo chirurgicale : un nouveau genre unique

La vidéo chirurgicale est un genre particulier. Les images peuvent générer de l’inconfort chez l’internaute. Le teaser doit prendre en compte cette spécificité : même s’il existe des algorithmes censurant les contenus trop sensibles, les limites de Google restent floues, et un public non averti aura toujours la possibilité de visionner un contenu auquel il n’est pas préparé.

Résultat, l’étape de la sélection des images est primordiale. Il s’agit de privilégier, par exemple, les plans larges et généraux aux plans serrés et très explicites.

Important également : créer un écran texte d’avertissement (ou « disclaimer », un anglicisme communément utilisé en audiovisuel), indiquant explicitement quels sont les points d’attention, reste une des méthodes les plus simples pour éviter ces erreurs de parcours.

 

Format et recommandations

Le teaser répond immanquablement à quelques règles précises, d’ordre technique ou de considération plus pratique. Et en effet : quoiqu’il arrive, il reste un format publicitaire.

  • Format — 1080 p, carré ou 4:5, c’est selon l’objectif du teaser, mais il faut qu’il soit cohérent avec les codes de la plateforme sur laquelle il sera diffusé. Sur LinkedIn, on privilégiera le format horizontal ou carré, tandis que sur Instagram l’orientation verticale est davantage utilisée.
  • Résolution — 720p (pour réduire le poids de la vidéo et en permettre la diffusion sur différentes plateformes).
  • Durée — 30 secondes maximum. Il faut impérativement éviter les longueurs. Pour cela, on peut soigner le montage en favorisant des coupes rapides et un tempo dynamique.
  • Graphisme — Soigner l’esthétique générale de la vidéo : typographie, contrastes, mise en page, hiérarchisation des informations.

Le teaser est la vitrine de la vidéo. Un montage professionnel, éventuellement sous-titré si une narration est réalisée, des plans propres et des couleurs bien dosées, sont un gage de qualité pour les internautes.

Une fois créé, un teaser peut être partagé sur divers plateformes et réseaux sociaux. Il devient un allié redoutable pour faire la promotion de la vidéo d’une part, mais surtout celle du travail des personnes impliquées dans sa création : en tant que vidéaste, chirurgienne ou chirurgien, enseignante ou enseignant…

 

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